Un problème de parking, vraiment ?
La présentation apocalyptique que certains font d’un « problème de parcage à Vevey », de « familles qui ne viennent plus en visite parce qu’elles ne savent pas où se parquer », de « trajets d’1/4 d’heure entre la place de parking et la maison », tout cela ne correspond que très peu à la réalité.
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Au centre-ville les soirs de semaine, le taux d’occupation des places de parking n’est que de 70 %.
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Il reste en permanence des places dans certains parkings souterrains.
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Le samedi matin, avant le chantier, malgré les 200 places de parking supprimées par le marché, il restait en moyenne plus de 100 places libres au Panorama.
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Le taux annuel de remplissage moyen de la Place du Marché n’est que de 60 %.
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Le parking de la Place du Marché n’affiche quasi complet que pendant 4,8 % du temps (données récoltées sur le site riviera-parking.ch, entre le 17 novembre 2017 et le 23 octobre 2018).
Évidemment, on ne trouve pas une place de stationnement aussi facilement que dans les parkings géants des centres commerciaux hors des villes. Évidemment, il faut accepter de ne pas pouvoir se parquer gratuitement et en surface devant sa porte. Évidemment, il faut dans certains secteurs accepter de payer une place dans un parking public ou privé. Mais n’est-ce pas normal en ville ?
A Vevey, il y a 18’000 places de stationnement, publiques et privées, alors que moins de 7’000 véhicules sont enregistrés sur la commune. En comparaison avec d’autres villes vaudoises, nous sommes très généreux avec nos pendulaires et nos visiteurs.
Les Veveysans sont parmi les Vaudois les moins motorisés, mais Vevey est la ville vaudoise qui a le plus de places de stationnement en surface accessibles au public. Dans l’ensemble, il n’y a pas de problème de parking à Vevey.
Dans le futur, ce qui sera décisif pour le centre-ville, ce sont la mobilité douce, l’attractivité et la qualité de vie. Piétons, vélos et voitures devront pouvoir y accéder. Il faut prendre les décisions pour l’avenir avec une réflexion globale et une juste répartition des moyens.