Au verso du flyer distribué par le comité Ma Place, six bulles contiennent les promesses des partisans du parking souterrain. Sous forme de slogans prétendument pertinents, ils se révèlent pourtant trompeurs ou carrément faux quand on les analyse de près. Face à tant de promesses vaines, mieux vaut voter NON le 19 mai.

« Fluidifier le trafic en réorganisant les accès »

Là, les initiants commencent carrément à délirer. Les accès au parking de la Place du Marché, tel qu’il existe depuis des décennies, c’est le cauchemar de l’urbanisme veveysan. Depuis des dizaines d’années, ce problème a été tourné et retourné par des dizaines de spécialistes et par des autorités de tout bord politique. Sans trouver de solution, parce qu’elle n’existe simplement pas (à part dans des rêves impossibles à financer de tunnels gigantesques).
Pour amener les voitures à la Place du Marché, il n’y a que la rue du Torrent, la rue de Lausanne et l’avenue Paul-Cérésole. Quelles autres rues ? L’avenue Louis-Meyer ? Le quai Perdonnet ? La rue des Deux-Marchés ? A moins que leur «réorganisation des accès» ne soit le «second axe» évoqué dans l’article « Place 100% piétonne, belle à voir et à vivre », qui sacrifierait définitivement au dieu «fluidité du trafic» la qualité de vie des habitants des rues d’Italie, du Simplon, de Lausanne, du Torrent et de l’avenue Nestlé.
Ce qui est certain, c’est que la création d’un parking souterrain de 450 places à un endroit qui compte actuellement 450 places ne permettrait pas de fluidifier le trafic. Sans compter que certains initiants parlent de créer un parking de 1’000 places pour des questions de prétendue rentabilité.
En réfléchissant un peu, la création d’un parking ne résoudrait pas les problèmes de circulation en ville de Vevey. Bien au contraire…
Alors, les initiants prennent-ils les Veveysannes et les Veveysans pour des cruches, ou bien ?